Le défi de la rénovation énergétique des logements au cours des prochaines années

Actuellement, la politique du gouvernement s’oriente vers la lutte des passoires énergétiques pour qu’il n’y en ait plus à l’horizon 2028. Par conséquent, il est impératif de réaliser des investissements colossaux. Pour le moment, les appartements avec l’étiquette F et G ne peuvent pas connaître une augmentation de leur loyer. Mais dès janvier, les appartements G+ ne pourraient plus être proposés à la location. En 2025, ce sera la même chose pour les biens immobiliers avec l’étiquette G et enfin en 2028 pour les biens avec l’étiquette F. Actuellement, les passoires thermiques représentent 17 % des résidences principales soient environ 5 millions de logements. Le défi est alors immense d’autant plus que les refus d’emprunt ne cessent de se multiplier en raison d’un taux d’usure qui progresse faiblement. Mais pour le moment, le marché de l’immobilier se porte relativement bien avec 1. 1 million de transactions réalisées au cours de l’année 2022. Néanmoins, il s’agit d’un retrait d’environ 10 % par rapport à l’année précédente. Concernant les prix, ils poursuivent leur hausse avec une moyenne de 4 %, mais avec de nombreuses disparités géographiques. En effet, la capitale parisienne et la première couronne connaissent une stabilisation des prix. Mais ce n’est pas le cas sur les métropoles de province avec une forte augmentation. Il s’agit donc d’un marché immobilier à deux vitesses. Mais dans tous les cas, l’investissement dans la pierre reste une valeur refuge, car les prix ne baissent pas et l’année 2023 peut s’avérer compliquée notamment à cause de l’environnement géopolitique.

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